Richard Permin rejoint Vuarnet

Richard Permin rejoint Vuarnet

Nous sommes très heureux d’annoncer notre collaboration avec le skieur professionnel français Richard Permin. Au fil des années, Richard Permin est devenu le symbole d’une nouvelle génération de skieurs qui ont dédié leur carrière à la pratique du ski freeride et freestyle.

Aujourd’hui Richard est un athlète au style unique, mais également un combattant et un passionné avec qui nous partageons un engagement commun qui va bien au-delà du sport. Il rejoint l’équipe et jouera un rôle déterminant afin de nous aider à développer nos collections de ski. Afin de mieux le connaître, nous sommes allés lui poser quelques questions.

Crédits Photos: Niels Saint-Viteux / Tom Tubiana

Hello, est-ce que tu peux te présenter rapidement ?

Je m’appelle Richard Permin, j’ai 34 ans, je suis skieur professionnel et je suis originaire de Lyon.

Comment est née ta passion pour le ski et la haute montagne ?

J’ai commencé grâce à mon beau père qui était lui aussi un fou de ski. On allait dans les Alpes du Sud et dès l’âge de 2 ans, je me suis retrouvé sur des skis. J’ai tout de suite accroché, je ne tenais pas beaucoup en place et le ski était un bon moyen de me défouler. Puis j’ai obtenu quelques résultats et ma passion s’est transformée en métier. Aujourd’hui, je skie depuis plus de 30 ans donc oui, on peut dire que c’est une vraie passion.

À l’époque, le parcours classique était de commencer par le ski alpin avant de passer à des disciplines plus acrobatiques comme le freestyle ?

Effectivement, je fais partie d’une génération ou l’on a tous commencé par le ski alpin ou le ski de bosses. Comme j’étais basé à Lyon, je partais le mercredi et tous les week-ends en bus à la montagne. À l’âge de 15 ans, j’ai quitté l’école pour suivre une formation de moniteur de ski, mais j’ai vite arrêté pour essayer d’avoir une carrière de skieur professionnel. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à faire du freestyle.

Ensuite tu as rapidement arrêté les compétitions pour te concentrer sur l’image et la production de film, quel a été le déclic ?

J’ai effectivement commencé par faire des compétitions internationales comme les X Games avant de migrer vers le freeride. Après une compétition, j’ai été invité pour faire le tour de l’Europe avec les plus grosses légendes du monde du freeride comme Xavier De Le Rue ou Seb Michaud. J’ai passé 8 jours avec eux et j’ai attrapé le virus. Je me suis vite écarté des compétitions pour me concentrer sur l’image.

Qu’est-ce que cela t’a apporté ?

J’ai trouvé une discipline ou il n’y avait plus de limites. Le terrain de jeu est tellement vaste, tu peux vraiment t’exprimer comme tu l’entends. Il y a très peu de sports qui te permettent de vivre de l’image et ça a toujours été le Graal. Je préfère avoir le rendu vidéo d’une saison à un trophée de champion du monde.

Après avoir beaucoup tourné de film en Alaska avec des grosses productions américaines, tu es revenu en France où tu fais tes propres films comme la vidéo sur les toits d’Avoriaz. Peux-tu nous parler de cette évolution ?

En Alaska, je me suis vraiment concentré sur la performance en Freeride. Puis je suis rentré en France avec ce projet sur Avoriaz. J’avais envie de proposer un nouveau format afin de parler à plus de monde. Mon objectif est de donner envie aux gens d’aller skier, même ceux qui n’ont pas les montagnes à côté de chez eux. Pour cette vidéo par exemple, on trouvait intéressant la comparaison avec la taille des bâtiments de 10 étages. C’est parlant, tout le monde peut s’identifier et mesurer la valeur de cette performance.


Comment fais-tu pour rester créatif après tant d’années ? Qu’est-ce qui t’inspire ?

Déjà, le développement des technologies nous fait progresser chaque année sur les prises de vue et nous pousse à travailler sous des angles différents, c’est ce qui est passionnant avec la production d’image. Après, on regarde aussi ce qu’il se fait dans d’autres milieux comme le skate, le surf et même le cinéma.

Quel est ton programme pour cet hiver ?

J’ai un peu envie de faire évoluer mon modèle et d’être plus dans l’instant. Au lieu de tourner des images tout l’hiver pour présenter un film au début de la saison suivante, je vais essayer de plus communiquer en direct avec ma communauté pour leur partager le moment présent. C’est un nouveau format pour moi et c’est un challenge assez excitant.


Tu viens de rejoindre Vuarnet et si je ne me trompe, tu collaborais déjà avec la marque au début de ta carrière, qu’est-ce que cela te fait de revenir aujourd’hui ?

Je devais avoir 18 ans, Vuarnet a été mon premier équipementier en lunettes de soleil et masques de ski. À l’époque, ils équipaient beaucoup de monde dans le freestyle. C’était vraiment la marque cool du moment et tout le monde voulait en porter.

Et qu’est-ce qui t’a séduit dans ce nouveau projet ?

J’ai redécouvert la marque chez un opticien à Aix-en-Provence et j’ai été bluffé par les collections et la qualité des produits. J’ai eu un gros coup de cœur, je trouve l’image canon donc j’ai tout de suite été convaincu. Pour moi, c’est une marque française mythique avec un vrai rayonnement international.

Aujourd’hui, tu vas t’investir sur l’image, mais pas que, aussi sur la partie développement du skiwear. Qu’est-ce qui te plaisait dans ce challenge-là ?

C’est quelque chose que j’ai toujours fait quand j’en ai eu l’opportunité. Par exemple, je développe mon pro-model de skis chez Dynastar. J’aime vraiment m’impliquer dans le développement de produit et quand Vuarnet m’a proposé de participer à la création des collections skiwear, j’ai accepté sans aucune hésitation. Je pense pouvoir m’être à profit toute l’expérience que j’ai engrangée depuis 30 ans en montagne. J’utilise les vêtements tous les jours donc je connais les faiblesses et les points forts de chaque produit.

Enfin, est-ce que tu pourrais nous livrer ta vision d’un Vuarnet Day ?

Écoute, pour moi, la journée a commencé ce matin à 7h30, j’ai mis mes lunettes de soleil et je suis monté sur le glacier pour voir le soleil se lever à 3000 m. Vers 8h30, j’ai commencé à skier et là j’ai fait environ 6 runs ce qui représente 8000 m de déniveler tout ça sans jamais changer de masque. Pour moi c’était une pure journée…