Andrew Ling Antarctique
Le "Fellow" Vuarnet Andrew Ling (@andrewling) a passé 40 jours dans l'un des environnement des plus hostiles lors de sa mission en Antarctique en décembre 2021.
À travers la photographie, Andrew cherche à explorer et à partager les extrémités de la terre. Il espère inspirer les gens à voir et à apprécier, ainsi qu'à protéger les espaces ouverts dans lesquels nous aimons jouer. "La photographie est un médium qui nous permet de partager des expériences et des émotions avec les autres, quelle que soit leur langue ou leur origine." Toujours partant pour un bon défi, Andrew était enthousiaste à l'idée de capturer la beauté et l'intensité du continent antarctique.
Pourquoi étais-tu en Antarctique ?
En décembre dernier, je me suis rendu en Antarctique dans le cadre d'une mission pour White Desert, un fournisseur de voyages de luxe et durables à l'intérieur de l'Antarctique. Chaque année, environ 40 000 visiteurs se rendent sur le continent, alors que seulement 1% (300 personnes) se rendent à l'intérieur. L'objectif était de créer un tout nouveau catalogue d'images à utiliser pour le marketing. Au total, nous avons passé environ 40 jours sur la glace.
Quelles étaient tes attentes avant le voyage ? Comment était-ce différent de ce que tu avais précédemment vécu ?
J'ai voyagé en Antarctique en sachant qu'il s'agirait de l'expérience d'une vie... mais le voyage a quand même réussi à capter mon âme d'une manière à laquelle je ne m'attendais pas. En arrivant, j'ai entendu des choses comme le fait qu'en moyenne, la glace a un kilomètre d'épaisseur en dessous (parfois jusqu'à trois kilomètres), c’est une de ces choses dont on ne se rend pas vraiment compte tant qu'on ne s’y tient pas dessus. En même temps, vous levez les yeux et parfois il n'y a que de la glace solide à perte de vue. En Antarctique, on a l'impression d'être au bord de la Terre.
Quel a été le plus grand défi auquel tu as été été confronté ? Comment l'as-tu surmonté ?
Le plus grand défi a été de rentrer chez moi. À ma grande surprise, je me suis rendu compte que, même si vivre en Antarctique pendant 40 jours peut être difficile, le retour à la maison l'était encore plus. Il est troublant de constater que, pendant les premières semaines, c'est ma propre maison que je ne trouvais pas familière. Le retour aux tâches quotidiennes et banales, comme le fait d'avoir un nombre écrasant de choix, d'entendre un million de sons, de voir du vert, du bleu, etc. étaient autant de choses nouvelles. Le plus grand défi à relever sur la glace était sans aucun doute d’affronter l’imprévisibilité et l'extrémisme de la météo. Une personne qui a travaillé pendant 16 ans sur le continent nous a dit que c'était la pire saison qu'il ait jamais vue.
Qu'est-ce qui t’a surpris ?
J'ai été agréablement surpris de la rapidité avec laquelle les liens et les amitiés se sont formés. Il y a quelque chose dans le fait d'être entouré d'autres personnes qui partagent le même état d'esprit, et de se trouver dans l'un des endroits les plus isolés du monde, de travailler ensemble pour survivre dans un environnement aussi extrême. C'est quelque chose de spécial.
Quel a été ton moment préféré de cette expérience ?
Mon moment préféré est sans aucun doute le survol d'Ulvetanna; Le croc du loup. Un pic dentelé de 2 926 mètres de haut, l'un des six de la chaîne de montagnes Drygalski. Nous avons volé portes ouvertes, photographiant par la porte arrière du parachute d'un petit DHC-6 Twin Otter, un avion utilitaire. C'était mon 39e jour sur la glace, et j'ai finalement compris en me disant "Wow, je suis vraiment ici. C'est quelque chose que j'ai voulu faire toute ma vie". C'était un sentiment incroyable.
Quel équipement était nécessaire pour pouvoir effectuer votre travail ?
J'ai emporté une gamme de produits Vuarnet, notamment :
La lumière du soleil se reflétant sur la neige et la glace 24 heures sur 24, les lunettes étaient essentielles à mon bien-être là-bas. Tout au long de mon séjour, je me suis sentie en confiance en protégeant mes yeux sans avoir à sacrifier la clarté et le confort. J'ai adoré la polyvalence des produits, je pouvais les porter aussi bien de manière décontractée autour du camp que lors d'activités plus exigeantes et extrêmes.
Serais-tu prêt à y retourner ?
Absolument. Il reste tellement de choses à explorer sur ce continent.
Que recommanderais-tu à quiconque souhaitant se rendre en Antarctique ?
L'Antarctique est le continent le plus sec, le plus venteux et le plus froid de la planète. Il faut se préparer à tout et à n'importe quoi. Il est facile d'oublier la taille du continent. Demandez-vous si vous voulez le visiter par la mer ou en bateau d’expédition ? Est-ce que vous voulez escalader les montagnes de l’intérieur ? L’Antarctique n’est pas pour les âmes sensibles, n’y allez pas si vous voulez vous allonger sur une plage ou pour vous détendre.